Claudia. Belle italienne aux yeux verts et à la voix chantante. Elle est de celles qui me rappellent comme j’aime les femmes méditerranéenne. Celles au caractère bien trempé.
Claudia râle, rit, échange avec passion. J’adore. C’est un coup de feeling, et c’est tellement bon. Nous sommes hôtesses, elle et moi, à faire les pots de fleurs, les plantes vertes, les « sois belle et tais toi » qu’on ne supporte pas. Claudia est comme moi, elle aime pas ça. Mais on le fait avec le sourire parce que, bon, ça dépanne.
Je ne pouvais pas trouver meilleur décor pour rencontrer Claudia. En tailleur à l’entrée du congrès. Wahou. Ce n’est tellement pas elle.
On se connait peu, mais on s’aime bien, on le sait toutes les deux. On se croise de temps en temps et ce jour là, on ne joue plus les plantes vertes ; on se retrouve pour faire des photos. Elle pose, c’est son métier et bien qu’elle soit aussi souvent de l’autre coté de l’appareil, c’est moi qui braque les projecteurs sur elle. Enfin non, pas de projecteurs ; un soleil de plomb. Fracassant.
Elle a pris deux trois fringues & accessoires, ses beaux yeux et ses cheveux longs et woaw, je savais que j’allais m’amuser mais là, c’est dingue, je me régale. On se régale! On rit et Claudia nargue en se trémoussant les 4 ou 5 ouvriers tanqués sur le toit du chantier d’à côté, à 50 mètres de là, essayant de photographier format timbre poste avec leur téléphone la bombe italienne. Ils sont surexcités. C’est hilarant.
Nous sommes ensuite aller chercher un peu de magie du coté de l’escale Borelly. Pas facile, certes mais malgré les restos sans âmes et les plages artificielles, cet endroit à tout de même quelque chose de magique. Un peu de grand air et surtout : les collines dans le fond. Elles nous rappellent que quand même, on est encore à Marseille, t’inquiète, il est là le charme!
Je vole à Claudia son regard de fer. Je suis la plus heureuse. Ce portrait me fascine. Merci bella ragazza, on se refait ça…
Un avis sur “Coucou Claudia”