Un café à l’abri du vent pour se rencontrer ; on se présente, on se regarde, on papote. Le courant passe. Le mistral s’est levé d’un coup cette après midi là. Sans prévenir, et très fort. Nous sommes calfeutrées dans ce petit café, celui de l’Abbaye, avec ses touches années 30 et toutes ses tables rentrées se protéger elles aussi. Profitons bien de ces 3 gorgées de café chaud, avant d’aller braver les rafales.
Nous y sommes. Tentant à chaque coin de mur de nous exposer un peu moins. Oui, le vent est terriblement présent, les yeux de Victoria sont humides, ses cheveux légers tournoient sans cesse autour de son visage. Et ça me plait beaucoup. Je découvre à quel point je vais adorer photographier ce visage espiègle, cette allure franche et décomplexée, dénuée de minauderie.
La lumière est toujours sublime les jours de grand vent, et le studio de la rue nous emporte dans une série noire à l’héroïne singulière.
Nous nous retrouverons, jolie petite poule ….
@victoriamo2tet