D’ici la route est longue pour atteindre le pont. Par la fenêtre villages, fleuves, forêts défilent et font entrer le vent. L’air est chaud et lourd, mais les vitres restent ouvertes, on veut sentir l’odeur.
800 km plus tard, nous avons troqué notre méditérrannée, nos cigales, nos 35 degrés : coucou l’atlantique.
Fond d’air frais, roses trémières, maison basses bien blanches aux volets bleus ou vert. Les marais, les vélos, le phare. La marée, les huîtres, et le soleil qui se couche plus tard.
Coin populaire, cette petite île où viennent souffler les français. Lâcher tout pour mieux se retrouver, camper, faire le marché, manger des glaces au bord de l’eau, pêcher à pied. Sans chichi, autour d’un pinaud on se retrouve à l’apéro ; les moules crament sous le pin, avant d’être croquées. Ce soir le DJ est prêt pour la soirée dansante. Ils vont faire tourner les serviettes.